Salvo Tolaro
L'età del dubbio/l'âge du doute
Concetta Modica e Sophie Usunier sono state invitate in residenza in Sicilia per un mese. Confessioni, paure, dibattiti tra le due artiste su L'ETÀ DEL DUBBIO che si è concluso in una mostra.
“Il lavoro si baserà sulla nostra convivenza, sulla condivisione degli spazi, sul nostro modo di lavorare sia insieme che individualmente, su come ci relazioneremo con la città. Una di noi conosce la Sicilia da sempre e l’altra la vede per la prima volta, gli occhi di ognuno faranno da filtro per l’altra”.
Le artiste hanno invitato per l'occasione Francesca Alfano Miglietti, Luigi Fassi, Francesco Lauretta, Francesco Lucifora, Don Antonio Sparacino.
* Concetta Modica et Sophie Usunier ont été invitées en résidence qu'elles ont intitulée L'ETÀ DEL DUBBIO (l’âge du doute). Confession, peurs, débats entre les deux artistes sur ce thème qui s'est conclu par une exposition.
“Le travail se basera sur notre cohabitation, sur le partage du lieu, sur notre mode de travailler que ce soit ensemble ou individuellement, sur notre relation à la ville de Sicily. Une d’entre nous connait Scicli depuis toujours, et l’autre la voit pour la première fois, Nos propres yeux serviront de filtre à l’autre”.
Les artistes ont invité pour l’occasion Francesca Alfano Miglietti, Luigi Fassi, Francesco Lauretta, Francesco Lucifora, don Antonio Sparacino.
lunedì 30 settembre 2013
Salvo Tolaro
sabato 28 settembre 2013
dog and war
I have a pencil picture of a very nice (really) dog from my grandmothers´. She (the dog) was behaving angrily, when I asked ;-) ("the doubt"-she is hostile ?, no ;-) I was about 17 when I drew this ;-)
And another one also ! A long deceased grandfather in a photo, fighting against the russians during the Winter War ("the doubt", then -were the russians hostile ?, yes)
Pasi Makinen
venerdì 27 settembre 2013
domenica 22 settembre 2013
"L'artiste doit lutter et souffrir pour son oeuvre, en laissant la parole au temps. A vous, mon cadet, je répète les mots qui m'ont réconforté dans l'attente laborieuse. Foi et burin".
giovedì 19 settembre 2013
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La Métamorphose, 2000 Sophie Usunier |
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Histoire d'eau, 2008 Alexandra David |
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Caro Ranocchio,
Ero venuta a dirti oggi che ho aspettato abbastanza.
Non posso dire che ho fatto un errore scegliendo te perché non rimpiango niente.
Non faremo mai quindi bambini ranocchi.
Non cercherò neanche particolarmente altri ranocchi. Devo confessarti che sono un pò delusa, anche se sono responsabile di questa delusione, perché per molto tempo ho voluto credere che se ci fossimo amati, sarebbe stato sufficiente per essere magico.
Un pò triste lo stesso, ti dico arrivederci e a mai.
venerdì 13 settembre 2013
mercoledì 11 settembre 2013
sabato 7 settembre 2013
1966
*
Pendant environ 10 ans, j'ai eu un grand doute. Restaurer ou pas ma 1100 datant de 1957, que j'avais achetée un fois mon permis de conduire en poche.
Comme le disait Pasolini, c'étaient les derniers remparts de l'artisanat, où tout était fait manuellement, et où on pouvait ajuster, intervenir soi-même.
Pendant quelques années j'ai circulé avec cette voiture, de temps en temps elle me plantait sur la route et j'étais souvent chez le mécanicien, elle consumait énormément, et peut-être pour toutes ces raisons, je l'ai mise de côté, occupée à d'autres passions.Je l'ai laissée tout d'abord chez des amis qui avaient un garage, puis elle fut déplacée au cours des années, et elle finit dans une sorte de hangar pas très approprié, dans l'attente d'être réparée.
J'étais toujours sur le point de décider comment et par quels moyens réparer la voiture, et surtout je me refusais toujours de la vendre, malgré les reproches de mes parents.
Pendant ce temps, elle continuait à se détériorer toujours plus.
Le jour de la fermeture de l'exposition "L'età del dubbio" (l'âge du doute), un homme que je ne connaissais pas est venu à la maison, il était intéressé par la voiture depuis un certain temps, et a proposé de me l'acheter. Je pensais refuser comme les autres fois, mais j'ai vu combien il connaissait la voiture, combien il connaissait chaque pièce particulière, il a même remis en place le filtre à air que quelqu'un avait ôté, il parlait de l'habillage de la carrosserie et du fait que quand il était jeune il s'était marié au volant d'une voiture semblable, et c'est aussi pour cela qu'il voulait l'acheter.
Un mécanicien issu des nouvelles générations n'aurait jamais réussi à la réparer car il ne connait pas les règles au bon fonctionnement de ce véhicule.
Finalement, après plusieurs contractions, je lui ai dit que je l'aurais vendue à une seule condition, celle que je puisse encore la conduire, pour justement faire ce voyage semblable à celui de Pasolini, et il a bien fallu qu'il accepte.
Cette condition et l'idée de ce voyage, pour la énième fois, m'ont fait prendre conscience de l'exigence que j'ai de transformer tout ce qui concerne ma vie, ou en tout cas beaucoup de choses qui l'ont traversées, en oeuvre, en expérience ritualisée qui est oeuvre d'art, et qui quand elle devient oeuvre ne me concerne plus seulement, mais elle m'en oublie, voire elle m'ignore.
Avant de la consigner, à l'intérieur du tableau de bord, j'ai retrouvé un petit agenda de 1966, appartenant au propriétaire précédent, que j'avais conservé jalousement. Un petit agenda avec un seul rendez-vous, comme les agendas offerts aux enfants, dans lesquels il n'y a rien d'écrit ou seulement quelques dessins, agendas d'une époque où il n'y avait pas de rendez-vous à noter. Voilà ce qu'il reste d'un doute. Je l'utiliserai pour mon voyage futur.