Una riflessione più lunga sul dubbio
Parte tutto da qui.Le persone si dividono fra chi ama i film dal finale aperto
e chi, dopo i titoli di coda, vuol tornare a casa tranquillo, con in mente la
storia che ha appena visto conclusa e immobile dalla fine del film in poi. Fra chi usa ad ogni frase il punto
esclamativo (anche quando parla: il punto esclamativo non si vede ma lo si percepisce
dal tono della voce) e chi fa del punto di domanda l’ornamento frequente delle proprie
lettere e dei propri discorsi.
Io, da parte mia, ho sempre amato il dubbio. O meglio, non
sempre. Ci sono stati momenti che ho invidiato chi ostentava sicurezza e
sembrava non essere scalfito da nessun dubbio. Poi ho imparato a conviverci e,
spesso, ad amarlo.
Ora, al punto esclamativo, perentorio, definitivo e sicuro di
sé, preferisco il più timido, incerto e indagatore punto di domanda.
Così come da sempre ho preferito i film dai finali aperti. Quelli
che quando finiscono ti chiedi: e ora? Che fine faranno i due? Si ritroveranno
e si ameranno per sempre? O quello sguardo trapelava la consapevolezza che no, non
si vedranno mai più e vivranno del ricordo del loro incontro?
Comunque credo che il dubbio, sin
dal suo etimo (duo habeo, ho due possibilità, sono ad un bivio), riveli
soprattutto una certa serenità interiore. Solo a chi abbia raggiunto una certa
pacificazione con se stesso è consentito di sospendere il giudizio, anche su
aspetti importanti del proprio orientarsi nel mondo.
E alla fine non è vero che chi ha dubbi non sceglie mai. Io anche nel dubbio
scelgo. Il bianco.
Giuseppe Volpino
*
Une réflexion plus longue sur le doute
Tout part de là. Il y a deux types de personnes, celles qui aiment les films dont la fin est ouverte et celles qui, après le générique de fin veulent revenir à la maison, tranquilles avec en tête l'histoire qu'elles ont à peine vue, concluse et arrêtée à partir de la fin du film.
Il y a celles qui utilisent le point d'exclamation à chaque phrase (elles l'utilisent aussi quand elles parlent: le point d'exclamation ne se voit pas mais on le perçoit par le ton de la voix), et celles qui utilisent le point d'interrogation comme ornementation fréquente dans leurs lettres et dans leurs discours.
En ce qui me concerne, j'ai toujours aimé le doute. Ou plutôt, pas toujours. Il y a eu des moments où j'ai envié celui qui affichait une assurance et semblait ne pas être touché par le doute. Puis, j'ai appris à vivre avec, et souvent, à l'aimer.
A présent, je préfère le timide, incertain et investigateur point d'interogation au point d'exclamation, péremptoire, définitif et sûr de lui. Comme j'ai toujours préféré les films qui laissent les fins ouvertes. Celles qui t'interrogent: et maintenant? quelle fin feront ces deux-là? est ce qu'ils se retrouveront et est ce qu'ils s'aimeront pour toujours? ou ce regard laissait à penser que non, ils ne se reverraient jamais plus, et qu'ils vivraient du souvenir de leur rencontre?
En tout cas, je crois que le doute, à partir de son étymologie (duo habeo, j'ai deux possibilités, je suis à un croisement), révèle surtout une certaine sérénité intérieure.
Seul celui qui a rejoint une certaine paix avec lui-même peut ne pas émettre un jugement, même sur des aspects importants de son orientation dans le monde.
Et au final, ce n'est pas vrai que qui a des doutes ne choisit jamais. Moi, même dans le doute, je choisis. Le blanc.